« Grandir dehors : mille manières d’investir les espaces extérieurs en milieu d’accueil »

« Grandir dehors mille manières d’investir les espaces extérieurs en milieu d’accueil »

Le 22 et 23 mars dernier, nous organisions notre premier voyage d’étude sur la thématique « Grandir dehors : mille manières d’investir les espaces extérieurs en milieu d’accueil ».

 

D’où vient ce projet ?

En 2017, l’équipe de la FILE s’est rendue à Pistoia en Italie, capitale de la culture 2017, afin d’y découvrir leurs milieux d’accueil de l’enfance. Ce voyage d’étude a mis en exergue leurs pratiques, expériences et projets et a fait naître de nombreuses réflexions autour de l’importance du partage d’expériences positives afin d’évoluer vers un mieux dans nos pratiques.

Nous sommes convaincus que la découverte, le partage et la mise en réseau sont bénéfiques pour tout professionnel. En partageant les réalités d’autres pays ou régions, les professionnel.le.s peuvent mettre à distance leurs certitudes. Ainsi, les professionnelles des milieux d’accueil de Pistoia réalisent tous les deux ans un voyage d’étude dans une autre région d’Europe. Ce voyage est une occasion pour elles de décentrer leurs pratiques et de les questionner. Elles cherchent à comprendre les réalités d’autres pays au niveau de l’accueil de l’enfance, créent ainsi une occasion de partager leurs réflexions, de tirer parti d’initiatives intéressantes, de produire de nouvelles connaissances. Chacun des milieux d’accueil est invité à prendre de la hauteur et à s’intéresser à son environnement proche ou lointain.

Un Voyage d’étude sur le grandir dehors ? 

Puisqu’il ne faut pas nécessairement aller loin pour découvrir de jolies idées, la FILE a souhaité organiser un voyage d’étude en Belgique destiné à mettre en avant des projets autour de l’accueil de l’enfance et plus spécifiquement sur la thématique du jouer dehors et de l’investissement des espaces extérieurs en milieu d’accueil.

Nous sommes convaincus de l’importance de se reconnecter avec la nature et l’extérieur. Les bénéfices de ce contact ne sont plus à démontrer (Lire « Les bénéfices du jouer dehors » ) mais nous sommes également conscients des freins et des barrières rencontrés par les milieux d’accueil (Lire « Pourquoi ne sort-on pas plus à l’extérieur ? »).


Pour aborder ces questions, les 35 participant.e.s à notre voyage d’étude ont pu visiter plusieurs milieux d’accueil qui investissent les espaces extérieurs : jardins aménagés, parcours sensoriels, matériaux de récupération, potagers, animaux, arbres fruitiers, cabanes, siestes dehors…

Une première journée à Gand a permis de mieux comprendre les enjeux du jeu en extérieur et du lien avec la nature avec une matinée de visites et une après-midi de conférence sur le système compétent de Gand et leur investissement dans des espaces verts et durables. Cette journée a donné l’opportunité de décentrer ses pratiques, de les questionner et de mettre à distance ses certitudes. Le partage avec les professionnel.le.s gantois.e.s était riche, parfois étonnant et a élargi les points de vue de chacun.e.

La deuxième journée a commencé par la découverte d’un milieu d’accueil proche de Tournai pour ensuite terminer avec une visite à Chaumont-Gistoux. Les professionnel.le.s des ces structures ont pu expliquer aux participant.e.s d’où était né ce projet, les freins, les peurs mais aussi les leviers et les perspectives pour le futur. Ces présentations et visites ont pu inspirer, créer de la motivation afin d’aller vers de nouveaux défis et explorations.

Ces deux journées ont été placées sous le signe du partage d’expériences, de la découverte et de la convivialité.

 

Pour retrouver quelques ressources sur cette thématique, consultez ce document